«C’est un accord important par ses mesures et surtout par l’unanimité des signataires» a déclaré Denis Olivennes, président de la FNAC et initiateur de l’accord.
L’accord prévoit donc la mise en place d’une autorité administrative (dont le nom reste a définir) chargée de la répression des internautes qui téléchargent des contenus illégaux. Cette autorité prévoie de prendre des mesures représsives envers les dangereux pirates qui osent voler la culture ! L’élite des artistes français étaient donc présents à la signature : Patrick Bruel, Calogero, Didier Barbelivien, Christian Clavier… les meilleurs je vous dis !
Dans un premier temps un message leur sera envoyé par le biais de leur FAI, puis, en cas de récidive, une suspension (provisoire ou définitive) de l’abonnement internet est prévue.
En contre partie, les ayants droits de la musique s’engageraient à abandonner les systèmes de protections des contenus numériques achetés sur les plateformes légales.
Cet engagement prendra effet au maximum 1 an après les premières mesures de repressions. Il est également prévu que le délai de mise à disposition des films sur les plateformes de VOD soit ramenés à 6 mois (il est actuellement de 33 semaines).
Pas terrible comme contreparties… mais c’est toujours plus simple que d’essayer de s’adapter aux nouveaux modes de consommation de la musique.
Mesure liberticide ? Biensûr que non, "pédagogique" selon Denis Olivennes (le monsieur qui a l’air content de lui sur la photo de droite) qui rapelle que "40% des revenus de la musique ont disparu depuis cinq ans". Cette année là, Nolwenn Leroy gagnait la Star Academy et les Whatfor triomphaient dans Popstar… (surement rien à voir, mais c’est pour rappeler le contexte historique 🙂 )